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11 août 2009

"La vie c'est joli" dixit Shin Chan

deezerAujourd'hui, en cette magnifique journée d'été, en nerd qui se respecte, je passe ne serait-ce qu'une partie de ma journée sur le PC. Petit tour traditionnel par Deezer. Hmmm, qu'écouter... Eskobar? C'est parti.

Et quelle ne fut pas ma surprise de constater que pour une chanson écoutable, il y en a 10 non-écoutables.
Qu'est-ce que ça veut dire? Ca veut dire que la chanson est répertoriée, mais que "je n'ai pas accès à l'écoute de cette musique dans mon pays de résidence".
Très légèrement irritée, telle une vache normande tentant de brouter paisiblement l'herbe la plus grasse du pré mais dérangée par une nuée de mouches purulentes (je ne sais pas pourquoi purulentes, mais ça me plaît bien comme ça) voletant non loin, je réagis: changeons le pays de résidence! Je suis à présent américaine, et persuadée de pouvoir écouter Tumbling Down bien pépère.
C'eût été trop beau: Deezer m'envoie chier telle les grilles de la prison refusant la liberté au gentil détenu que c'était pas lui qu'il était pas consentant.

arctic_monkeysOk. Ok. Ok. C'est pas grave, on passe à autre chose. The Arctic Monkeys?
Et là, ce n'était pas simplement que leurs chansons étaient listée mais inaccessibles, c'était tout simplement que, pour Deezer, The Arctic Monkeys, ça n'existe pas. Deezer venait de me déclarer une guerre sans merci.

Dépitée, je me tournai vers iMeem, mon fidèle iMeem, toujours serviable, poli et bien élevé. Je lance 'Teddy Picker', qui commence directement par le refrain. Effectivement, le mal avait rongé la Toile Musicale jusqu'au loyal iMeem: j'avas très gracieusement droit à un extrait de 30 secondes offert par le major du groupe dans leur extrêêêêême générosité.

J'avais localisé l'origine du Mal (non, là il ne s'agit plus du mal, genre mal de gorge, il s'agit du Mal avec un grand M!): les majors, maisons de disques et autres invention inutiles du genre (au même titre que les bracelets de pieds, la sauce chewing-gum et le PS) retirant fort aimablement "leurs" (HA! HA! JE RIS!) titres des plates-formes de streaming musical.

Explication ci-dessous.

WTF

Conclusion: on ne s'en tirera pas tant que les maisons de disques existeront et que la musique appartiendra à ceux qui la font, pas à ceux qui se font de la couenne en s'appropriant leurs chansons. Je précise.

ladygagaPrenons un album. Par exemple, celui de Lady Gaga (ne demandez pas pourquoi). Prix standard: 20€ environ. Sur ces 20€,
- 19% environs iront à l'Etat. Ca s'apelle la TVA. Il reste 16,72€ à partager.
- Sa maison de disque en touchera plus de 50%, soit 8,70€,
- 22% couvriront les coûts de distribution, soit 3,68€,
- 7% de droits d'auteurs,
- et enfin, 19% de redevance à l'interprète: 3,18€.
Lady Gaga touche 3,17€ sur chaque album qu'elle vend. Polydor en touche 8,70. Mais de toute façon, on s'en fout, à peu de choses près, Lady Gaga, c'est à chier.

Conclusion (2e édition): Il y a quelques solutions pour éviter de s'en remettre aux maisons de disques, càd de les empêcher de faire chier l'internaute moyen voulant écouter pépère de la musique sans en télécharger.
- S'en remettre au téléchargement en ligne
- Comme certains artistes l'ont fait, mettre leur musique en téléchargement gratuit sur leur site officiel (ce qui reste encore du domaine de l'exception)
- Produire soi-même son propre CD, ou s'en remettre à des moyens tels que MyMajorCompany. Si vous vous appelez Grégoire, par contre, vous pouvez aussi vous abstenir.

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